
Et si on arrêtait d’accepter le ghosting au travail ?
Tu veux rendre une discussion intéressante en moins de 3 secondes ?
Essaye cette phrase en pleine conversation :
« Tu sais, en ce moment, t’es en train de me ghoster. »
Boom. Tu vas voir le regard se figer, un léger blanc, suivi d’une cascade de justifications:
« Ben non… je comptais te répondre ! » « C’est pas volontaire, là, je suis juste dans le jus. » « T’exagères un peu, non ? »
Et pourtant… c’est exactement ça.
Qu’est-ce que ghoster, exactement ?
Ghoster, c’est ne pas donner suite, sans explication, sans clôture, sans message. Pas de “non”, pas de “plus tard”, pas de “j’ai changé d’avis”. Juste… rien. Le silence.
Et le pire ? Ce n’est pas quand un inconnu te ghoste. C’est quand une personne fiable, professionnelle, respectée, finit par… s’évaporer. Pas méchamment. Pas consciemment. Juste… par accumulation. Par débordement. Par malaise évité.
Et pourtant, on est tous d’accord : personne n’aime se faire ghoster.
Alors pourquoi on le fait autant ? Parce que la vie professionnelle est chargée, parce qu’on est fatigués, parce qu’on pense qu’une réponse partielle ou tardive serait pire que pas de réponse du tout… Et parfois, parce qu’on espère que le sujet va disparaître tout seul.
Spoiler : il ne disparaît pas. Il se transforme en charge mentale pour l’autre.
Le ghosting, c’est rarement de la malveillance.
Mais c’est toujours un fardeau pour quelqu’un.
Et ça nuit directement à la performance des équipes, à la mobilisation des employés, et à la culture organisationnelle.
Un exemple vécu ? Un fournisseur devait me revenir avec un devis. Je lui ai écrit une fois. Deux fois. Trois fois. Même un texto. Rien. C’est le quatrième message qui a déclenché une réponse.
Et moi, pendant tout ce temps ? Je gardais ce dossier ouvert dans ma tête.
Je me demandais :
→ Est-ce qu’il travaille dessus ?
→ Est-ce qu’il m’ignore ?
→ Est-ce que je dois chercher un autre fournisseur ?
→ Est-ce que j’ai fait quelque chose de travers ?
Ça tournait. Ça bloquait. Ça grugeait de l’espace mental. Bref : une surcharge inutile.
Tu veux aller plus loin et apprendre à vivre avec la pile de surcharge ? Découvre notre chronique 👉 Qu’est-ce que c’est, la surcharge ?
11 façons parfaitement banales de ghoster au travail (sans trop s’en rendre compte)
-
« Je vais répondre quand j’aurai le temps. »
-
« J’ai accepté l’invitation à la réunion. » (mais je n’y étais pas)
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« J’attends d’avoir la bonne réponse. »
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« J’ai pas eu le temps. » (mais j’ai scrollé Instagram)
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« Je pensais que c’était clair. »
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« Quelqu’un d’autre allait s’en occuper, non ? »
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« On se reparle bientôt ! »
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« C’est pas personnel. »
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« Je me sens mal d’avoir oublié. »
-
« Je suis quelqu’un de fiable… sauf quand je suis à bout. »
-
Bonus : attendre la 3e relance.
Le vrai problème ? Ce n’est pas ton intention. C’est la perception de l’autre.
Et chaque jour qui passe, il se demande un peu plus s’il doit te relancer… ou t’oublier.
Quand ça s’accumule dans une équipe ou une organisation, ça gruge la cohésion d’équipe, mine l’optimisation des performances et amplifie l’épuisement professionnel.
Le ghosting est devenu la nouvelle normalité. Et pourtant, on voit bien ce que ça crée :
- Trop de surcharge
- Trop de peur du conflit.
- Trop de flou dans les priorités.
- Trop peu de modèles de communication claire, saine et bienveillante.
Tu veux comprendre pourquoi c’est si difficile de gérer quand tout déborde, et comment t’en sortir autrement ? Lis notre chronique 👉 Mode d’emploi du gestionnaire débordé
Et pourtant, la solution est simple.
Pas facile. Mais simple :
✅ Dire ce qu’on fait ✅ Faire ce qu’on dit ✅ Faire ce qu’il y a à faire
C’est une technique de communication puissante. Ça crée de la clarté. Ça libère l’espace mental des autres. Et ça renforce la fiabilité perçue — l’une des compétences de gestionnaire les plus sous-estimées aujourd’hui.
Et si on arrêtait le ghosting… en reprenant le contrôle ?
Ce genre de malaise silencieux, ça ne disparaît pas tout seul. Mais bonne nouvelle : ça se travaille. Et c’est exactement ce qu’on fait en coaching privé avec Jean Côté.
Tu jongles avec une surcharge de travail, des priorités infinies et une pression constante?
Tu n’es pas seul. Et surtout, tu n’as pas besoin d’un énième conseil flou ou d’une méthode toute faite qui ne correspond pas à ta réalité.
👉 Ce qu’il te faut : un cadre clair, des stratégies concrètes et un accompagnement sur mesure pour enfin reprendre le contrôle.
Avec notre coaching privé, je t’aide à transformer tes défis en opportunités tout en adoptant des habitudes de travail saines et efficaces.
Tu apprendras à :
- Structurer ta journée pour enfin reprendre le contrôle
- Gérer la pile infinie de tâches sans t’épuiser
- Naviguer les urgences sans perdre ton focus
- Passer du « j’ai pas le choix » au « je décide »
- Dire ce que tu fais, faire ce que tu dis et accomplir ce qui compte vraiment
Si tu es fatigué des solutions génériques et des conseils vagues, ce coaching est fait pour toi!
➡ Si ça te parle, clique ici pour en savoir plus ou écris-moi à jean.cote@taago.ca
Pour aller plus loin sur le sujet du ghosting, cet article explore pourquoi les jeunes sont souvent perçus comme mal éduqués et comment cela affecte les relations professionnelles. À découvrir ici : Génération ghosting : les jeunes sont-ils tous mal éduqués ?
À bientôt !
Jean Côté de chez Taago 🔥
Blogue
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