Pourquoi tu procrastines (et comment en finir pour de bon)

Il est 15h30.   

Ma journée a commencé il y a des heures, mais mon vrai travail ?

Toujours pas commencé. Ce matin, j’avais pourtant pris le temps de faire une belle liste de priorités :

1. Tâche #1 : La plus importante, celle qui fait avancer mes objectifs.
2. Tâche #2 : Importante, mais pas urgente.
3. Tâche #3 : À faire si j’ai du temps.

Je savais exactement ce que je devais faire. 

Mais avant d’attaquer la première tâche, j’ai eu une idée brillante :

• Un café, pour bien commencer.
• Répondre à quelques courriels, juste pour “me mettre dedans”.
• Faire un tour sur LinkedIn, parce que c’est “du travail”, non ?
• Tiens, déjà l’heure du lunch… autant manger avant de s’y mettre.

Puis, 15h30 arrive. L’angoisse monte. Il ne me reste que quelques heures pour faire ce que j’aurais dû commencer ce matin. Et là, étrangement, je deviens ultra-productif.

👉 Je me dis que si je suis débordé, c’est de ma faute. Si j’avais commencé plus tôt, je ne serais pas dans cette situation.
👉 J’accuse ma procrastination d’être responsable de ma surcharge.

C’est ce que je croyais. Jusqu’à ce que je comprenne la vraie raison derrière ce cycle.

Pourquoi on procrastine vraiment

Pendant longtemps, j’ai pensé que procrastiner, c’était un manque de volonté. Mais si c’était vrai, alors pourquoi certaines tâches s’enchaînent facilement et d’autres deviennent des montagnes impossibles à gravir ? 

👉 On ne procrastine pas par paresse.

On procrastine parce qu’on ne voit pas (ou plus) le sens derrière la tâche.

Quand on sait exactement pourquoi on fait quelque chose, on avance. Quand ce n’est pas clair, on repousse.

Les 4 vraies raisons de la procrastination :

1. Manque de clarté → Si une tâche est floue, on bloque.
2. Manque de sens → Si on ne voit pas l’impact réel, elle passe en dernier.
3. Peur → Peur de l’échec, du regard des autres, ou même du succès
4. Surcharge mentale → Trop de choses en tête, on évite l’inconfort.

Et plus on procrastine, plus la pression monte… jusqu’à ce que l’urgence nous force à agir.

• Le pire ? On croit que notre surcharge vient de notre procrastination.
• Mais en réalité, ce qui nous surcharge, ce n’est pas tant de remettre à plus tard… c’est de ne pas être aligné avec ce qu’on fait.
• Quand une tâche a du sens et qu’on sait exactement où on va, on ne ressent pas ce poids mental.

💡 Si ta surcharge te pèse, la solution est peut-être dans ta manière de prioriser. Voici comment déblayer ta surcharge efficacement et retrouver un vrai contrôle sur ton temps.

Sortir du cycle : reconnecter avec le sens

Ce qui a changé pour moi, ce n’est pas une meilleure organisation. C’est que j’ai arrêté de me juger et commencé à me poser une seule question : “Pourquoi je repousse cette tâche, vraiment ?”

• Si c’était un manque de clarté, je découpais la tâche en actions concrètes. (Exemple : “Faire une liste des points clés” avant d’écrire un rapport.)
• Si c’était un manque de sens, je me demandais en quoi cette tâche était utile. “Pourquoi je fais ça ? Pour moi, pour mon équipe ?”
• Si c’était la peur, je regardais mon pire scénario en face. (99% du temps, ce n’était pas si dramatique.)
• Si c’était la surcharge mentale, je priorisais et j’acceptais que tout ne peut pas être urgent.

Ce que j’ai ajouté à ma liste de priorités

Avant, ma liste était logique, mais froide. Maintenant, j’ajoute une colonne : “Pourquoi c’est important ?”

✅ Tâche #1 : Rédiger la présentation stratégique. Pourquoi ? Pour donner une vision claire à l’équipe et éviter les allers-retours inutiles.

✅ Tâche #2 : Préparer l’évaluation annuelle. Pourquoi ? Parce que donner du feedback structuré aide mon équipe à progresser.

Et là, magie : je n’ai plus besoin de me motiver. Je sais pourquoi je le fais.

Et quand une équipe sait pourquoi elle fait les choses, elle devient plus autonome. Moins de surcharge, plus d’efficacité. Voici comment l’intrapreneuriat peut aider à créer une équipe plus engagée et proactive.

Un gestionnaire que j’ai accompagné a eu la même prise de conscience : 

Il repoussait toujours certaines tâches, en se disant qu’il “manquait de discipline”. Quand on a creusé ensemble, on a découvert qu’il ne voyait pas leur impact. Il les faisait par obligation, sans les relier à ses vrais objectifs. Dès qu’il a reconnecté avec le sens derrière ses actions, il a arrêté de procrastiner.

Et si ta surcharge ne venait pas de ta procrastination… mais de ton manque de clarté et de sens ?

Pendant longtemps, j’ai vu ma procrastination comme un défaut à corriger. Aujourd’hui, je la vois comme un signal à écouter.

👉 Ce n’est pas en te forçant à tout faire plus vite que tu vas alléger ta charge. Une bonne gestion des tâches commence par une meilleure organisation. Découvre 5 étapes simples pour reprendre le pouvoir sur ton travail et éviter de crouler sous la pression.
👉 C’est en trouvant pourquoi certaines tâches pèsent plus lourd que d’autres.

Ta procrastination ne te juge pas. Elle t’alerte qu’il y a un blocage.

Tu as deux options : soit tu procrastines aussi le fait de me contacter (et on en reparle dans 6 mois), soit tu bloques 30 minutes maintenant et on règle ça ensemble. Clique ici si tu veux faire le bon choix. 😏 

Si tu veux aller encore plus loin, sache que notre Formule Allumage est là pour ça : une cohorte de gestionnaires comme toi, qui veulent échanger, prendre du recul et rétablir ensemble les bases du travail en équipe, un défit à la fois. Résultat ? Moins de surcharge, plus de clarté, et plus de plaisir à travailler en équipe !

C’est maintenant ou jamais. Notre nouvelle cohorte débute bientôt, rejoins-nous et donne un nouvel élan à ton leadership ! Ne laisse pas passer cette opportunité, clique ici pour en savoir plus et t’inscrire.

À bientôt!

Jean Côté de chez Taago.