
Toujours dans le jus ? Voici ce que tu perds en retour
Quand j’étais enfant, il y avait un moment que je redoutais sans trop savoir pourquoi.
C’était le soir, juste avant le souper. Je m’approchais timidement de ma mère dans la cuisine, un cahier d’exercices dans les mains, et je lançais :
« Tu peux m’aider avec mes devoirs ? »
Et souvent, la réponse tombait, presque automatique : « Pas maintenant, je suis débordée. »
Elle épluchait des patates. Ou tournait une sauce. Ou mettait la table. Moi, je retournais dans ma chambre, le cœur un peu serré… mais avec cette certitude : les adultes ont toujours trop à faire.
Et surtout, je me sentais… de trop. Comme si mon besoin était une distraction. Comme si je dérangeais dans un monde où il fallait toujours être efficace.
Ce n’était pas de la méchanceté. Ma mère faisait ce qu’elle pouvait. Mais cette phrase – « je suis débordée » – je l’ai portée longtemps comme un rappel : il faut mériter l’attention des grands.
Et plus encore : que leur temps valait plus que le mien. Leur stress, leurs obligations, leurs tâches… tout semblait prioritaire comparé à ma petite demande d’enfant. Même sans le dire, c’était clair : mon besoin pouvait attendre, pas le leur.
La surcharge, nouvelle identité valorisante
Aujourd’hui, c’est à notre tour de dire cette phrase. « Je suis débordé·e. » On la dit à nos collègues, à nos enfants, à nous-mêmes.
Mais est-ce qu’on est vraiment si débordés que ça ? Ou est-ce qu’on a juste pris l’habitude de l’être ? Pire encore : est-ce qu’on s’est mis à s’y identifier ?
Communiquer qu’on est débordé devient aussi une stratégie. Une manière subtile d’éloigner certaines responsabilités, d’éviter de prendre des décisions inconfortables, ou de ne pas s’engager pleinement. Cela donne une explication sociale acceptable à notre indisponibilité chronique : « Je suis trop dans le jus » devient un bouclier contre ce qu’on ne veut pas confronter.
Dire qu’on est débordé, ce n’est plus juste une description de notre emploi du temps. C’est devenu une identité sociale valorisée.
👉 Ça prouve qu’on est important.
👉 Que les autres comptent sur nous.
👉 Qu’on est engagé, performant, fiable.
Mais être constamment débordé, c’est souvent sacrifier sa qualité de vie au nom d’un rythme effréné. On repousse les pauses, on néglige les moments de présence, on s’épuise à force de vouloir tout gérer. Et tout ça pour quoi ? Pour rester à flot dans un système qui valorise l’urgence plus que la clarté.
Ce qu’on perd en route, c’est le calme, la lucidité… et parfois même le sens de ce qu’on fait. C’est là que le coaching en management et la formation en compétence de gestionnaire peuvent réellement transformer notre quotidien. On ne parle pas ici d’ajouter des tâches, mais de réapprendre à choisir avec intention.
À force, on oublie qu’on peut faire autrement
Quand on est constamment débordé, on entre sans s’en rendre compte en mode survie.
Mode survie, c’est quand ton système nerveux est en alerte constante. Tu fonctionnes sur l’adrénaline, tu règles des urgences, tu t’adaptes aux imprévus, mais tu ne choisis plus vraiment. Tu avances, mais sans recul. Tu es présent physiquement, mais absent mentalement. Et le pire ? Tu t’habitues à ce rythme. Tu penses que c’est normal… jusqu’à ce que ton corps, ton esprit ou tes relations te rappellent que ce ne l’est pas. Et que tu réalises que tu frôles l’épuisement professionnel.
Et soyons honnête : ce n’est pas toujours agréable de se faire dire qu’on ne devrait pas être débordé·e. Parce que dans ton contexte à toi, tu l’es pour vrai. Tu cours d’une réunion à l’autre, tu gères des urgences, tu jongles avec les imprévus. Ce n’est pas une illusion : ton quotidien est intense.
Mais ce qu’on oublie parfois, c’est que le problème n’est pas seulement ce qu’on fait, c’est aussi comment on se raconte notre surcharge. Une bonne formation en leadership, ou un coaching sur le parcours employé, peut justement permettre de prendre du recul sur ce récit.
Et cette histoire, elle mérite peut-être d’être réécrite. Parce que tant qu’on se cache derrière le « je suis débordé », on évite de remettre en question ce qu’on pourrait faire autrement, plus consciemment. Ce récit devient confortable… mais il nous empêche d’avancer.
La pile de choses à faire ne sera jamais vide. Et plus vite tu acceptes cette vérité, plus vite tu peux transformer ta manière de vivre.
Et il y a un autre effet insidieux : le fait de toujours dire qu’on est dans le jus finit par user notre entourage. Même si c’est sincère, ce discours récurrent agit comme une barrière. Il envoie un message constant de non-disponibilité, de saturation, de fermeture. Et à force, les autres arrêtent de t’inclure. Ils n’osent plus te demander de l’aide, te proposer un projet stimulant ou simplement t’inviter à une pause-café. Tu deviens cette personne trop occupée pour qu’on la dérange.
Et ta crédibilité peut en prendre un coup. Parce qu’à force d’être “toujours dans le jus”, on finit par paraître désorganisé·e ou incapable de prendre du recul. Le message implicite devient : “Je n’ai plus le contrôle.”
Et c’est là le paradoxe : à force de clamer ta surcharge, tu crées sans le vouloir un isolement. Une distance relationnelle. Tu deviens spectateur d’opportunités qui passent… parce que les autres pensent que tu n’as tout simplement pas le temps.
Même si c’est vrai, cette image que tu renvoies peut finir par te couper de ce que tu cherches profondément : la connexion, l’appui, et parfois même un peu de légèreté. C’est souvent dans ces moments que le coaching en gestion ou des ateliers interactifs peuvent raviver cette cohésion d’équipe que tu croyais perdue.
Alors, comment on sort de là ?
Et si on réécrivait le script ?
Plutôt que dire : « Je suis débordé·e. »
Dis :
- « Je priorise ça aujourd’hui. »
- « Je choisis de ne pas faire ça maintenant. »
- « Je suis fatigué·e, j’ai besoin d’une pause. »
C’est moins glorieux… mais c’est plus vrai.
Et c’est surtout le début d’un nouveau rapport au temps.
Réécrire le script, c’est aussi se donner le droit de sortir du discours automatique. De se demander :
- Est-ce que je dis que je suis débordé·e pour m’en débarrasser, pour justifier une surcharge que je ne contrôle plus ?
- Est-ce que ce discours est devenu une excuse, une façon subtile de ne pas affronter ce qui me met réellement en inconfort ?
Et de se questionner aussi :
👉 Est-ce que je cours après la reconnaissance ou après un réel impact ?
👉 Est-ce que je veux cocher des tâches ou créer de la valeur ?
👉 Est-ce que je veux survivre… ou vivre ?
Ça demande du courage. Parce que ça veut dire dire non à ce qui est attendu, pour dire oui à ce qui est essentiel.
Et ce n’est pas égoïste. C’est stratégique.
Tu ne peux pas être à ton meilleur quand tu es constamment en mode survie. Ton équipe non plus. Une surcharge qui devient chronique crée un climat d’épuisement collectif. Les attentes restent floues, les priorités se mélangent, et la collaboration s’effrite. Il devient alors essentiel d’investir dans la mobilisation des employés, la dynamique de groupe, et la gestion du changement, pour rétablir une base saine.
Et ta paix intérieure ? Elle s’efface sous le bruit des urgences. Tu deviens un.e gestionnaire qui agit, mais qui ne respire plus. Qui avance, mais qui ne se pose plus. C’est là que le prix devient trop élevé. Ton équipe non plus. Réécrire ton script, c’est aussi leur montrer qu’il existe une autre façon de performer : avec présence, clarté, et énergie.
Un gestionnaire m’a dit un jour : « Quand j’ai arrêté de me valoriser par ma surcharge, j’ai découvert ce que je voulais vraiment faire. »
Et sa vie a changé. Son équipe aussi.
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Aimerais-tu ne plus avoir ce sentiment d’être constamment dans le jus ? Pas que ta pile de choses à faire soit vide — elle ne le sera jamais. Mais que tu puisses enfin souffler, avoir de l’espace pour penser, choisir, vivre.
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